Je vous partage ce texte, que ma maman m’a donné. Il a été retrouvé dans une vieille église en Angleterre, à la fin du 17ème siècle, et personne ne sait qui l’a écrit ; et, en cette période de confinement, où parfois nous manquons de solitude, je trouve qu’il fait du bien…
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte
Et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible
en bons termes avec toute personne.
Dites doucement mais clairement votre vérité.
Ecoutez les autres. Même les simples d’esprit et les ignorants: ils ont eux aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants et agressifs: ils sont une vexation pour l’esprit.
Ne vous comparez avec personne: il y a toujours plus grand et plus petit que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.
Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe.
Soyez vous-même.
Surtout, n’affectez pas l’amitié.
Non plus ne soyez cynique en amour car il est, en face de tout désenchantement, aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années
en renonçant avec grâce à la jeunesse.
Fortifiez-vous une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.
Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.
De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même.
Vous êtes un enfant de l’univers. Pas moins que les arbres et les étoiles.
Vous avez le droit d’être ici.
Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devait.
Quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre coeur.
Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.